dimanche 10 juillet 2011

Une émouvante surprise et Romeo qui retouche la balle

Ce matin, après le petit déjeuner, juste avant le départ, la maitresse des lieux a souhaité nous faire une petite cérémonie du Baci. Nous lui avions glissé la veille avoir regretté de ne pas avoir vécu ce moment. Il s'agit d'un rituel durant lesquels les esprits protecteurs sont attachés aux poignets des invités par des fils de cotons blancs. En laotien, cette cérémonie signifie "le rappel des âmes". Le laotien considère que chaque être possède en lui 32 esprits, chacun étant le gardien d'une partie spécifique du du corps, d'une faculté mentale et physique. Il arrive à ces esprits de quitter momentanément leur propriétaire, ce qui ne pose problème que si la personne est sur le point d'entreprendre un voyage, ou est malade par exemple. Il vaut alors mieux pratiquer le rituel Baci pour s'assurer de la présence de toutes les âmes. Cette cérémonie est donc simplifiée vu le temps à disposition et les moyens. Malgré tout, la Princesse, car c'en est une, convoque 2 membres de son staff et ils passent auprès de nous pour faire sortir les mauvaises âmes et faire entrer les bonnes. Puis nouent des liens de cotons bénis par les moines à nos poignets en nous souhaitant pleins de bonnes choses. Simplifié mais très touchant comme attention et très émouvant comme sentiment. On part en minivan plein d'émotion donc pour environ 3 heures de route bien moins rude qu'avant-hier. Nous nous arrêtons au lac de Nam Ngum et son barrage. On fait une halte au bord de ce lac artificiel peuplé de petits ilôts. C'est super beau. On y fait la connaissance de petites plantes sensitives. On les touche et elles se referment. Tout le monde trouve cela rigolo. Je ne me souviens plus du nom en lao mais il signifie "la jeune fille qui a honte". Pour la première fois on peut dire qu'on ne sait pas régalé, en plus y avait même pas de bon café lao. On repart frustré vers le zoo. Bon, nous qui avons visité celui de Royan et celui de Singapour, le seul zoo du Laos fait très miteux. Les animaux n'y semblent pas heureux et ne semblent pas être en bonne condition. Le clou reste quand même la fosse aux crocodiles. Impressionnantes ces bestioles. Bref on écourte la visite. On part pour les salines de Ban Keu. Ca par contre intéressant. Ils pompent l'eau salée du sol grâce à une pompe géante et ensuite ils la font bouillir sur des fours artisanaux. Ensuite ils font sécher la matière par sacs de 60 kg. On a pu encore se rendre compte des conditions de travail de ces gens (y compris des femmes). Dur. On reprend la route. On ne cesse d'être surpris par ces chiens errants et ces troupeaux de vaches qui traversent (sans regarder !) la route. C'est étonnant. Les chauffeurs y font très attention car ils seraient maudits si ils tuaient un animal. Il y a aussi toujours beaucoup d'enfant qui longent les routes. Soit des petits, soit des un peu plus grand qui portent des colis plus gros qu'eux. Ici, dès qu'ils sont en âge de le faire, lorsqu'ils sont en vacances, ils travaillent. Direction Vientiane donc, la capitale, LA ville, au bord du Mékong. 400'000 habitants. Durant ce trajet, j'ai le bonheur de partager ma playlist musicale avec mon grand au fond du van, tel 2 baroudeurs lors d'un road trip. A ma grande surprise, il aime pas mal de trucs et me demande de lui télécharger plusieurs titres sur son ipod. Un grand moment encore. Pendant que Matt, assis entre le chauffeur et le guide, raconte sa vie. Notre chauffeur nous dépose à l'hôtel Ansara. Un bijou en plein centre. Magnifique. On déplie bagages et surprise, le Wifi est enfin digne de s'appeler Wifi ! Vous pouvez retrouver donc nos photos à l'adresse suivante :

http://www.flickr.com/photos/64892056@N05/ 


On quitte l'hôtel vers 18h30 pour une ballade au bord du Mékong où se trouve un petit marché et une grande place où il y a pas mal d'activités. Des gens pilotent des avions téléguidés, pleins d'enfants font du vélo, des familles se promènent et des jeunes jouent au foot. Devant le regard plein d'envie de Romeo, je lui propose de s'arrêter 5-10 minutes et demander si il peut se joindre à une de ces bandes. Ils acceptent encore avec beaucoup de gentillesse. Donc 10 minutes et le grand Romé est aux anges. La faim se fait sentir et on part à la recherche du restaurant tout près de l'hôtel qui nous a été conseillé. On est surpris en chemin de voir des canapés installés en bordure de route où les gens dégustent des plats préparés dans la rue. C'est hyper sympa mais l'emplacement est juste au niveau des gaz d'échappements. On prend une petite rue où on s'arrête boire un apéro. Puis on reprend la recherche du resto. Fermé le dimanche ! Le second ? Fermé le dimanche... un monsieur dans un café nous conseille un établissement un peu plus loin. On le trouve sans peine, mais là encore ! Pas un grand régal. C'est un jour noir pour la bouffe ! Tant pis. On se rattrapera demain ! Bises !!
PS : Bon anniversaire Cathy ! On t'embrasse fort tous les 4 !!!!




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